le collectif La Capsule présente
- crée entre 2014 et 2017 -
- joué au 164 rue Henri Barbusse / la Brèche, Aubervilliers / samedi 23 septembre 2017 à 20h, dimanche 24 à 18h -
LES SAINTS GENS NIENT VRAI
"les singes enivrés" est comme le prototype d'un opéra géant mettant en
scène le chemin biscornu de l'évolution humaine.
Il s'adresse aux curieux. C'est une chorégraphie permanente avec 12
comédiens, masqués et non masqués.
Nous sommes animés par la volonté de comprendre et de voir
comment nos ancêtres primates modelaient le langage et la parole,
comment ils ont fait jaillir un autre monde du pré-existant. La conscience
semble outiller le singe d'une force de négation de la matière, et ainsi d'une
force créatrice. Nous nous attarderons sur les premiers pas humains : le
premier rire, les premiers balbutiements, les dessins, le chant..
Ce questionnement est ravivé depuis quelques décennies par
l’hypothèse du « singe enivré » de Terrence McKenna. Cette théorie nous a plu.
Dans cette pièce, l’humanité se crée à l’aide de champignons psychédéliques.
Quelques textes de Samuel Beckett, René Daumal, Jean-Pierre Brisset, François Dufrêne et Ghérasim Luca seront utilisés comme les épices d’un plat fait de tableaux chorégraphiés, à la fois drôle et terrifiant. Et pourquoi
pas initiatique.
« Ou bien tu es aveugle et tous mes efforts seront vains pour
t’expliquer ce qu’est la couleur bleue; ou bien tu vois et il est
inutile que je te parle de la couleur bleue. Mais si, aveugle, il y a
la moindre chance pour que tu commences à pressentir la lumière,
cela vaut la peine que je poursuive. […]. Laisse moi donc te parler
de ce moment dramatique où la Parole n’est encore que le schéma
douloureux d’un râle muet. As-tu un avant-goût de ce silence gros
de tonnerre ? »
- René Daumal.
avec :
Jean-François Coyard
Margaux Dupré
Alice Duveau
Quentin Kelberine
Denis Lavant
Antoine Lopez
Neil Adam Mohammedi
Cyril Pagnier-Lorenzo
Sarah Pagnon
Viktor Perreau
Thibault Repiton
Tanguy Vrignault
et Maël Galland à la régie
mis en scène par Thibault Repiton
Photos de Léa Camilleri et Thomas Taron
Merci à Anthon Revollat, Vincent Rabatel, Jerôme Spoky Lagraine, le cours Florent, aux
parents, aux gérants du squat Le Stendhal, Guillaume Tosello et La Brêche d'Aubervilliers, pour leur contribution à l'élaboration de cette mise en scène